Le matériel nécessaire pour une journée d'escalade dans les calanques

Le matériel nécessaire pour préparer sa journée escalade dans les Calanques.

L’équipement personnel, l’habillement.

La tenue de sport est de rigueur.
En été, short, tee-shirt, chaussettes fines, éventuellement un coupe vent par temps de mistral.
En hiver, pantalon de sport long, tee-shirt, veste polaire, polaire sans manche et doudoune légère.
Les chaussures sont des chaussures d’approche qui permettront d’effectuer la marche pour se rendre à la falaise que l’on va escalader.
Il n’est point besoin de se munir de chaussures de montagne qui sont bien trop lourdes pour les calanques. En effet, au pied de la voie, au moment d’escalader, il faudra les porter accrochées à son baudrier ou dans son sac à dos.
Des chaussures de running ou des chaussures spécifiques d’approche seront parfaites pour cette utilisation.

Matériel spécifique escalade (personnel)

Baudrier, sac à magnésie, longe double avec un brin réglable, 2 mousquetons de sécurité, un mousqueton de sécurité supplémentaire avec un descendeur / assureur de type air force 3 de la société Béal.
Les chaussons d’escalade sont indispensables pour être à l’aise et progresser en grimpe.
Le casque permet de se protéger des chutes de pierres. Il permet également de se cogner la tête sous les surplombs de rochers.

Matériel collectif pour la cordée.

En grande voie de plusieurs longueurs, la cordée est constituée de trois personnes au maximum.
Afin d’assurer correctement la sécurité de ces personnes, il faut disposer d’une corde à double qui permet aussi bien de grimper que de descendre en rappel.
Le premier de cordée doit avoir un peu plus de matériel que le second.
Il doit disposer d’une quinzaine de dégaines (ensemble composé de deux mousquetons et d’une sangle pour les relier), de sangles pour comstituer le relais ainsi que de systèmes d’assurages amovibles (friends, coinceurs et éventuellement quelques pitons pour les voies de terrain d’aventure)
Si le grimpeur prend des pitons, il devra également se munir d’un ou deux marteaux ; un pour planter les pitons et un autre pour permettre au second de cordée de les enlever.